Absence

Absence est une création de danse inspirée par le tsunami au Japon (2011).
L’idée est simple : une femme et un homme se rencontrent. Il y a un traumatisme. Ils bougent, ils parlent.
Absence est une performance scénique réalisée par Eric Joris et l’écrivain Peter Verhelst, en collaboration avec NTGent et dont la première a eu lieu au Minard Schouwburg à Gand (BE).

Avec un certain nombre de survivants du tsunami au Japon en 2011, Eric Joris a participé à la recherche de leur maison, mais n’a trouvé qu’une plaine stérile avec juste une vague grille de morceaux de rue et de fondations. Le GPS a cependant continué à émettre des données et des informations comme auparavant, comme si aucune catastrophe n’avait eu lieu à cet endroit précis. Les vestiges limités des bâtiments et des rues créent une sorte d’absence apparente : quelque chose n’est pas là mais reste perceptible. Comme de faibles projections sur un écran ou quelque chose à l’autre bout de notre cerveau. Sans avoir vu physiquement le paysage original, Eric Joris a été submergé par l’écho de quelque chose qu’il n’avait jamais vu auparavant. Un paysage qui respire l’absence. De retour chez lui, Eric Joris a partagé son expérience avec l’écrivain Peter Verhelst, avec qui il partage un intérêt marqué pour la société japonaise. Verhelst a lui aussi été intrigué par cette dualité présence-absence/réalité-irréalité. Leurs échanges ont abouti à la performance Absence.

Pour visualiser le concept de traumatisme, CREW combine la « réalité augmentée » (AR) et la « capture de mouvement 3D » (MoCap) en temps réel sur scène. La création d’un environnement réel avec des éléments virtuels, augmentés par des données sensorielles générées par ordinateur (comme la texture des objets, la peau des acteurs, etc.) et des éléments réels (de vrais objets physiques, de vrais acteurs, etc.). En utilisant la réalité virtuelle de cette manière, CREW peut modifier la réalité telle que nous la connaissons en temps réel.